Le projet est situé dans un village en hauteur, dominant la vallée de l'Hérault.

 

Le terrain est à la fois ingrat et extraordinaire. Localisé en contrebas d’une rue principale et soumis à un vis-à-vis important, coincé entre une remise vigneronne et le chemin d’accès d’une villa de construction récente, son environnement lui permet difficilement de trouver une intimité. Il reste pourtant extraordinaire car, situé à l’aplomb d’un mur de soutènement de 5 mètres de haut, il possède une vue imprenable et magnifique sur la vallée de l’Hérault.

 

Le parti architectural est celui d’une maison introvertie, protégée du regard, entièrement tournée vers le paysage.

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Le travail de composition en plan est basé sur une trame géométrique régulière dont les dimensions sont établies à partir des possibilités du terrain, des exigences du PLU par rapport aux recul vis à vis des limites séparatives, et des demandes du programme. Les unités d’espace de 3m x 4m ainsi définies sont regroupées par deux dans la largeur pour correspondre à un volume bâti, tandis que l’unité d’espace restant sur le coté forme un espace extérieur qui lui est dédié.

 

La géométrie globale de la construction se base sur une composition de ces quatre volumes qui disposés en décalage les uns par rapport aux autres, organisent les espaces extérieurs comme autant de patios au cœur de la maison, le tout étant enclos au sein d’un mur périphérique.

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Toutes les pièces de la maison s’ouvrent sur la vue par transparence. Les baies coulissantes de même dimensions sont alignées et créent une « enfilade » polarisée sur le paysage.

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La volumétrie de la construction est une composition de volumes à deux pentes de toiture, évoquant la forme de petites maisons.

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Crédit photos : Marie Caroline Lucat

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